L’utilisation de l’hypnose est très ancienne, elle était déjà pratiquée en Égypte et dans la Grèce antique sous d’autres noms et d’autres formes. Quant aux « transes chamaniques », elles sont présentes sur tous les continents.
Et l’hypnose est notre façon actuelle d’expérimenter la transe.
Dans la mythologie grecque, Morphée, le dieu des rêves, est le fils d’Hypnos dieu du sommeil et de Nyx la déesse de la nuit.
Mais contrairement à ce que cette étymologie pourrait laisser croire, l’hypnose n’est pas un sommeil, mais un état de conscience modifiée.
D’ailleurs, l’électroencéphalogramme le confirme, le tracé d’une personne en état hypnotique est différent de celui d’un dormeur et il ne montre aucun des signes électriques de sommeil paradoxal ou de sommeil profond.
Et il faut reconnaître que la confusion entre sommeil et hypnose est à l’origine d’un certain nombre de malentendus préjudiciables à la pratique actuelle de cette technique. En effet, l’hypnose évoque encore souvent un sommeil mystérieux, magique ou inquiétant et cette conception génère soit des attentes irréalistes « Je veux que vous m’endormiez et que vous régliez tous mes problèmes durant mon sommeil hypnotique », soit une méfiance exacerbée « Vous allez m’endormir et m’assujettir à mon insu ».
Aujourd’hui, l’hypnose est en vogue et les médias, principalement la télévision, surfent sur cette mode, mais en ne présentant que l’aspect spectaculaire de celle-ci. Et ces spectacles ont vocation à faire croire, qu’un individu prend le contrôle d’autres personnes pour les soumettre à sa volonté ; c’est en cela que l’hypnose de spectacle donne une idée fausse et limitée de ce qu’est l’hypnose, de ses mécanismes et de ses possibilités en termes de thérapie, et amène le spectateur à développer la croyance que « l’hypnose c’est magique et que ça doit permettre de résoudre tous les problèmes d’un simple claquement de doigts ».
De baguette magique, il n’en est pas question en hypnose thérapeutique. L’hypnothérapeute a pour objectif de mobiliser les ressources inconscientes du sujet, et de lui permettre à l’occasion d’une séance, d’effectuer le recadrage utile et nécessaire au retour à un état d’équilibre et de confort.
Ce nouvel équilibre pouvant impliquer également la découverte de capacités, de ressources jusque-là inutilisées, voire ignorées ; et c’est là toute « la magie » de notre inconscient.
Une séance d’hypnose thérapeutique est un « travail », et c’est pour cette raison qu’elle se déroule en position assise (tout en étant confortable) et non en position allongée, qui elle symbolise le repos et incite à l’endormissement.
Le sujet hypnotisé est guidé par l’hypnothérapeute qui l’aide à entrer dans son rêve, dans son espace de créativité, quittant ainsi sa perception ordinaire pour rencontrer et solliciter d’autres parties de lui-même capables, par un mécanisme de recadrage propre à l’inconscient, de l’amener à de nouveaux équilibres salutaires, en fonction des objectifs évoqués lors de l’entretien préliminaire.
S’il s’agit effectivement d’un « travail » qui a lieu le temps de la séance, celui-ci est agréable, confortable même, à tel point que le sujet en ressort souvent avec "regret", on a en effet du mal a quitter les endroits où l'on se sent bien.
C’est comme un voyage, mais intérieur cette fois ; et souvent d’ailleurs au retour d’un voyage à l’étranger, dans une autre culture, là où il y a d’autres repères, on constate que notre regard sur ce que nous appelons couramment « notre réalité », a changé.
L’hypnose thérapeutique, n’est pas une médecine, ce n’est pas une technique de soin, mais bien un outil d’accompagnement, particulièrement efficace, pour un retour à l’équilibre, et l’épanouissement de la personne. Elle fait partie à ce titre des méthodes utilisées dans le cadre des « Thérapies Brèves ».
L’hypnose ne peut se substituer à un traitement médical, toutes les pathologies relevant de la médecine doivent faire l’objet d’un suivi médical, et aucun traitement ne peut être stoppé sans l’avis de votre médecin !!!
Le praticien en hypnose n’a pas vocation, ni les compétences pour poser un diagnostic !
J'aime prendre le temps de rencontrer la personne qui vient me voir, le temps de faire connaissance. C'est pourquoi une première séance est toujours un peu longue. La personne a ainsi "l'espace" pour exprimer ce qu'elle souhaite exprimer, le besoin de dire, le besoin d'être écouté est très souvent important ; je précise toutefois qu'il ne s'agit pas de psychothérapie.
Je propose souvent de découvrir la cohérence cardiaque comme outil de gestion du stress, après quelques tests de suggestibilité, c'est-à-dire voir ensemble comment vous fonctionnez avec votre imaginaire, on passe à la séance d'hypnose à proprement parler :
Tout en étant un travail sur soi, il en découle la plupart du temps, une profonde relaxation, un bien-être propre à chacun. Les séances suivantes (si nécessaires) sont plus courtes.
Aujourd’hui, l’hypnose est en vogue et les médias, principalement la télévision, surfent sur cette mode, mais en ne présentant que l’aspect spectaculaire de celle-ci. Et ces spectacles ont vocation à faire croire, qu’un individu prend le contrôle d’autres personnes pour les soumettre à sa volonté.
C’est en cela que l’hypnose de spectacle donne une idée fausse et limitée de ce qu’est l’hypnose, de ses mécanismes et de ses possibilités en termes de thérapie, et amène le spectateur à développer la croyance que « l’hypnose c’est magique et que ça doit permettre de résoudre tous les problèmes d’un simple claquement de doigts ».
De baguette magique, il n’en est pas question. En hypnose thérapeutique, l’hypnothérapeute a pour objectif de mobiliser les ressources inconscientes du sujet, et de lui permettre à l’occasion d’une séance, d’effectuer le recadrage utile et nécessaire au retour à un état d’équilibre et de confort.
Ce nouvel équilibre pouvant impliquer également la découverte de capacités, de ressources jusque-là ignorées ; et c’est là toute « la magie » de notre inconscient.
Une séance d’hypnose thérapeutique est un « travail », et c’est pour cette raison qu’elle se déroule en position assise (tout en étant confortable) et non en position allongée, qui elle symbolise le repos et incite à l’endormissement.
Le sujet hypnotisé est guidé par l’hypnothérapeute qui l’aide à entrer dans son rêve, dans son espace de créativité, quittant ainsi sa perception ordinaire pour rencontrer et solliciter d’autres parties de lui-même capables, par un mécanisme de recadrage propre à l’inconscient, de l’amener à de nouveaux équilibres salutaires, en fonction des objectifs évoqués lors de l’entretien préliminaire.
S’il s’agit effectivement d’un « travail » qui a lieu le temps de la séance, celui est agréable, confortable même.
C’est comme un voyage, mais intérieur cette fois ; et souvent d’ailleurs au retour d’un voyage à l’étranger, dans une autre culture, là où il y a d’autres repères, on constate que notre regard sur ce que nous appelons couramment « notre réalité », a changé.
Vous vous posez des questions sur l'hypnose ? C'est le moment d'y répondre !
Oui, en théorie, tout le monde est hypnotisable (hormis les contre-indications d’ordre médical !), puisque tous, nous expérimentons au quotidien ces états de rêverie (être dans la lune !) et/ou de focalisation (l’oubli du temps, ou insensibilité aux bruits environnants tellement captivé par ce que l’on fait !).
Par contre si certains entrent facilement en hypnose, pour d’autres c’est un peu plus laborieux. C’est alors un « apprentissage » à mettre en place pour que cela se fasse de plus en plus facilement, et c’est le rôle de l’hypnothérapeute, que de vous exercer à y entrer de plus en plus facilement, pour que le travail désiré se mette en place.
Chaque individu a sa façon de vivre son « moment hypnotique » et parfois certains sujets hypnotisés en reviennent émerveillés de ce qu’ils ont vécu, ressenti, alors que d’autres sont plus simplement dans une sensation agréable de détente et de mieux-être.
Il arrive parfois, du fait d’attentes déraisonnables et/ou de doute en ses capacités, ou encore d’inquiétudes quant à cette inconnue que représente l’hypnose, que la première séance soit un peu comme la première crêpe, c’est bon mais les suivantes seront encore meilleures … en théorie.
Il n’est pas possible de déterminer le nombre de séances qui sera nécessaire à la résolution partielle (amélioration) ou totale du problème du client, chacun étant différent de par son histoire, ses capacités, ses désirs et sa problématique.
Ceci étant, l’hypnose est une « Thérapie Brève Orientée Solution », et l’on considère qu’un début de changement doit intervenir rapidement, en quelques séances ; après quoi, il s’agit d’accompagner le client jusqu’au résultat souhaité par lui.
Aussi est-ce au client lui-même, que revient le choix de déterminer à partir de quand il considère avoir atteint son objectif, et ne plus souhaiter être accompagné.
Si vous croyez à l’hypnose et en ses possibilités thérapeutiques tant mieux, et si vous n’y croyez pas cela n’a pas d’importance.
L’hypnose est une capacité de fonctionnement tout à fait naturelle pour le cerveau, et y croire ou non ne change pas grand chose. Aussi autorisez-vous à en faire l’expérience tout simplement.
Et comme pour le sommeil qui vient de lui même lorsque c’est le bon moment, il suffit de se laisser « glisser » dans son rêve hypnotique.
Pratiquement tout le monde a déjà rencontré des difficultés pour s’endormir, et a pu expérimenter combien la « volonté de s’endormir » ne fonctionne pas.
Pour le sommeil comme pour l’hypnose, plus on laisse faire et plus ça marche tout seul !
Il n’y rien de particulier à faire avant une séance d’hypnose, sauf peut-être de garder l’esprit ouvert, et d’être curieux de découvrir votre univers intérieur.
Toutefois, pour le « sevrage tabagique » je vous invite à respecter un petit protocole facilitateur que vous trouverez à la page consacrée à « l’arrêt du tabac ».
En moyenne la durée d’une séance est d’environ 1h30.
Du fait de l’entretien préliminaire, la première séance est plus longue, environ 3h.
Dans certains cas, en fonction de la problématique à traiter, du sujet hypnotisé que la séance soit plus longue que prévue, lors d’une première séance ou d’une séance de suivi.
À ce jour, l’hypnothérapie n’est pas remboursée par la sécurité sociale.
Toutefois, si la séance d’hypnose est effectuée par un médecin généraliste, ou un médecin psychiatre, la sécurité sociale peut vous en rembourser une partie.
Le tarif conventionné de la sécurité sociale est de :
Si vous avez suivi "le parcours de soins coordonnés" , c’est à dire, si votre médecin traitant vous a prescrit une ordonnance pour une séance d’hypnose chez un confrère, la sécurité sociale vous remboursera alors 70% du Tarif conventionné.
Vous recevrez donc de la part de la sécurité sociale :
Si vous n’avez pas d’ordonnance de votre médecin traitant, pour une séance d’hypnose chez un médecin ou un psychiatre, la sécurité sociale vous remboursera alors 30% du Tarif conventionné.
Vous recevrez donc de la part de la sécurité sociale :
Si vous avez une mutuelle, vous devrez probablement la contacter pour déterminer le montant exact du remboursement auquel vous avez droit selon les termes du contrat.
Chaque mutuelle a ses propres règles ; certaines remboursent un montant maximum par séance, tandis que d'autres fonctionnent sur une base annuelle, avec parfois une limite au nombre de séances par an.
Renseignez-vous auprès de votre mutuelle, car il peut y avoir une possibilité de remboursement des séances concernant le sevrage tabagique, par exemple, sous la forme d'un forfait annuel, même si la mutuelle ne rembourse pas l'hypnose.
Les mutuelles évolueront très certainement avec le temps dans cette prise en charge de l'hypnose.
N'hésitez pas à utiliser les comparateurs de mutuelles en ligne, ou mieux, à contacter directement votre mutuelle pour savoir si l'hypnothérapie fait partie des garanties stipulées dans votre contrat.